Le terme « athéisme » pouvant avoir plusieurs assertions (cf. l’article Wikipédia Athéisme) nous nous en tiendrons à sa signification étymologique la plus directe (« a » privatif + théisme) et qui est donc l’ absence de divinités causes de l’existant.
De ce postulat ou axiome, hypothèse de départ indémontrable et indémontrée, découle logiquement tout un paradigme complet et cohérent dont cet article se propose de décrire les principes. Disons tout de suite, afin de prévenir le lecteur idéaliste qui pourrait en être effrayé, qu’il s’agit là d’un paradigme matérialiste, existentialiste et empiriste. Ajoutons que certains de ces principes résultent en des conséquences observables. Il est alors impératif d’en vérifier la compatibilité avec la vérité scientifique du moment, ce dont nous nous acquittons également.
Décalogue
Voici donc le décalogue de notre paradigme athée. Les principes numérotés de 1 à 10 sont développés par la suite. Cliquer sur chaque élément de la liste envoie à son développement :
1. L’existant est incréé
2. Il n’y a pas de dessein à l’existant
3. L’existence précède l’essence
4. Nos lois physiques sont des essentialisations
5. L’existant est le résultat du hasard
6. Le Minéral et le Vivant ne diffèrent que par la complexité
7. L’humain est un accident
8. La conscience est un mécanisme physiologique
9. Les morales sont des constructions sociales
10. La Vérité c’est la Science
1. L’existant est incréé
En l’absence de Créateur (avec un « C » majuscule), l’Existant tout simplement est. Ou, autrement dit : « il y a quelque chose plutôt que rien ». On aurait du mal d’ailleurs à imaginer ce que pourrait être ce « rien ». Pas le vide en tout cas, car le vide c’est de l’espace et c’est donc déjà quelque chose.
Que l’Existant soit ne signifie pas qu’il soit immuable, immobile, et nous voyons bien que ce n’est pas le cas. L’Existant s’auto-modifie en permanence mais auto-modification ne signifie pas création.
Nous nous devons ici d’évoquer la théorie du « Big Bang » des astrophysiciens, dont le nom fait abusivement penser à une explosion, pour rappeler que ce dit « Big Bang » n’est en rien l’instant initial de création de l’Univers comme voudraient le croire certains créationnistes. Il indique seulement que l’Univers aurait connu une période dense et chaude. Le « Big Bang » est transformation d’énergie en espace-temps et non création, ce qui serait d’ailleurs contraire au principe de conservation de l’énergie stipulé par sa théorie.
Nombre de croyants arguent que l’infinie complexité de l’Existant ne peut être que l’œuvre d’un Être exceptionnellement omnipotent et omniscient. Outre que l’évaluation de cette complexité est toute subjective et relative aux capacités limitées de l’humain, ce type d’argumentation conduit à une récursivité sans fin : si l’on suit cette même logique ce Créateur si puissant serait lui-même obligatoirement la Création d’un méta-Dieu, lequel ne saurait être que la Création d’un méta-méta-Dieu et ainsi de suite…
De ce point de vue le panthéisme évite au moins cette récursivité en considérant que Dieu est l’Existant. Un Dieu donc immanent et non plus transcendant.
2. Il n’y a pas de dessein à l’existant
Pas de création, pas de Créateur, impliquent pas de dessein intelligent.
L’idée qu’un dessein pourrait être inclus dans le déterminisme causaliste des lois de la physique ne fonctionne pas : comme nous le verrons plus loin, si les lois de la physique sont effectivement causalistes, elles ne le sont que localement, ponctuellement. Elles sont contingentes. La complexité de l’existant fait qu’il est en tous points et à chaque instant la résultante du télescopage d’une multitude de lois physiques et d’effets antérieurs avec pour conséquence son imprédictibilité.
3. L’existence précède l’essence &…
4. …Nos lois physiques sont des essentialisations
En l’absence d’une intelligence créatrice, il n’y a pas d’essences (idées à priori des choses), rien que des existants contingents (qui pourraient être ou ne pas être). L’idée même de lois régissant l’Univers est un concept.
Comment se construisent nos essences ? L’existant n’est pas statique, immuable. Il évolue, se transforme, et nous autres humains, en percevons les phénomènes à travers nos sens, ou ceux, plus sophistiqués, de la Science. Et nous notons des analogies, des récurrences, des proximités, des corrélations. Il est alors dans notre nature humaine de classer ces éléments dans des catégories et d’en induire des lois, le tout devant nous permettre d’appréhender et prédire plus facilement notre environnement.
Mais il nous faut être lucides et bien nous rendre compte que ces catégories, ces lois sont notre création, que ce sont des artéfacts sémantiques, c’est à dire des éléments de langage, nous permettant de décrire commodément et efficacement la Réalité. (On pourra lire cet autre article : « Connaissance et Réalité ».)
Toute catégorisation est une simplification et aucun langage humain (surtout le très formel langage des mathématiques) ne pourra restituer l’immense complexité informelle de la Réalité (voir à ce sujet cet article : « L’incomplétude de la pensée ».) De nouvelles observations obligent d’ailleurs périodiquement la Science à revoir ses catégorisations et les lois qui en découlent.
(Par exemple la physique classique de Newton dit que la Terre tourne autour du Soleil parce qu’elle est retenue par l’attraction gravitationnelle. La physique relativiste d’Einstein dit que la Terre va tout droit dans un espace-temps courbé par la masse du Soleil. Cela paraîtra accessoire au profane, mais les conséquences prédictives sont très différentes.)

Les variations de ces classifications au cours de l’Histoire et les différences conceptuelles entre langues du monde étayent ce point de vue (ref. D.Hofstadter & E.Sander – « L’Analogie. Coeur de la pensée »)
5. L’existant résulte du hasard
L’univers actuel est une possibilité parmi une infinité d’autres tout aussi plausibles qui ne se sont pas réalisées.
Ilya Prigogine – Prix Nobel de chimie 1977
Dire que l’Univers, la Nature, sont déterminés par des lois est, nous l’avons vu, une essentialisation, pragmatique certes, mais simplificatrice. Elle est basée sur des observations à l’échelle humaine et donc limitées dans l’espace, l’environnement, et surtout dans le temps. L’infinie complexité cumulée des phénomènes de l’existant le rend imprédictible à plus ou moins long terme selon les phénomènes considérés. C’est la théorie du Chaos. Et le mathématicien Gregory Chaitin (1947 – ) a démontré qu’il est impossible de décider si un phénomène relève ou non du hasard, bien qu’on puisse définir rigoureusement le hasard (incompressibilité algorithmique). Les statistiques sont désormais l’outil essentiel de la connaissance.

L’Univers, la Nature, régies par des lois supérieures déterministes ? Les scientifiques l’ont longtemps cru, sans doute influencés par leur foi (on pense ici, entre autres, au « démon de Laplace » capable de tout voir et donc de tout prédire). Mais les théories scientifiques contemporaines sont venues jeter le trouble dans ce déterminisme : physique quantique et théories de l’émergence, de l’auto-organisation, du chaos,… dessinent en effet une Réalité complexe non déterministe. (Plus de détails dans l’article « Causalité, déterminisme, hasard et prédictibilité ».)
Coraux Champignons Organismes Nébuleuse Veil Cyclone Minéral
6. Minéral et Vivant ne diffèrent que par la complexité
Les propriétés émergentes du vivant lui sont conférées par sa complexité et non par quelque souffle divin.

Imaginez un instant : des éléments divers, flottent librement (dans l’espace ou dans un liquide). Ces éléments interfèrent entre eux mais reçoivent un flux d’énergie qui les place en équilibre très instable. Ces éléments vont alors, s’associer spontanément en une structure dissipative de l’énergie reçue. Cette structure va grossir (ou diminuer) en fonction de l’énergie absorbée. La structure ainsi constituée va voir émerger des propriétés nouvelles particulières.
Ce que nous venons de décrire là, c’est le phénomène que les scientifiques nomment auto-organisation. Ce terme désigne l’association spontanée d’éléments en structures dissipatives et cela se produit dès que des éléments sont en équilibre instable dans un flux d’énergie. Leur association va alors s’auto-réguler pour une absorption maximale de l’énergie reçue et sa transformation en structures de plus en plus complexes. Ces structures peuvent elles-mêmes se combiner en hyper-structures, puis en hyper-hyper-structures, et ainsi de suite, dans une complexité croissante.
Tous les éléments de l’existant – galaxies, planètes, minéraux, molécules, macromolécules organiques, organismes vivants, etc. – sont le résultat de processus d’auto-organisation.

Comme le reste de l’existant, la Vie n’est rien d’autre que le résultat d’auto-organisations cumulées procurant un très haut niveau de complexité. La catégorie de ce qui est vivant a d’ailleurs des limites très floues. L’existant nous offre un continuum entre le minéral et le vivant en passant par des molécules de plus en plus complexes (ADN = 1 Milliard d’atomes). Cette complexité donne lieu à l’émergence de propriétés particulières dont celle de réplication de l’ADN.
Et donc il serait abusif de penser que LA vie serait apparue à un moment et un lieu uniques particuliers. Des formes complexes peuvent probablement apparaître à chaque instant. Des chercheurs en biologie synthétique en créent en laboratoire (voir l’article de Futura Sciences ou celui de Wikipédia sur la biologie de synthèse).
7. L’Humain est un accident
Si l’humain était la finalité d’un dessein supérieur, celui qui l’a conçu serait un bien mauvais ingénieur ! Vous vous demandez peut-être par exemple comment l’humain, cette si belle machine, a pu être affublé de cet appendice caecal intestinal cause de tant de dangers ? Alors ne vous étonnez plus : nous sommes bourrés de ce type de défauts de conception. Le biologiste Nathan H. Lents en a collecté tout un florilège dans son ouvrage « Pourquoi les spermatozoïdes tournent-ils toujours à droite« . Nous avons parlé de l’appendice, mais nous pourrions également évoquer cette bizarrerie de notre nerf optique passant à l’intérieur de l’oeil, d’où une propension à différentes pathologies, au lieu de rester très logiquement à l’arrière comme chez les céphalopodes. Ou ce croisement des voies respiratoires et digestives dans la gorge, cause d’étouffements et de décès chez bébés et vieux.
Comme toutes les formes de vie, les humains ont émergé des hasards de l’évolution darwinienne. Et comme toutes les espèces vivantes, les humains portent en eux les stigmates des bricolages hasardeux de l’évolution. Leur constitution due au hasard est loin d’être optimale et ils gardent dans leurs gènes des résidus d’ancêtres biologiques et de virus, ayant joué un rôle dans l’évolution. Ces résidus, qui sont aujourd’hui au mieux inutiles, peuvent se révéler inappropriés voire nuisibles en certaines circonstances.
L’évolution ne tire pas ses nouveautés du néant. Elle travaille sur ce qui existe déjà. […] La sélection naturelle opère à la manière non d’un ingénieur, mais d’un bricoleur; un bricoleur qui ne sait pas encore ce qu’il va produire, mais récupère tout ce qui lui tombe sous la main.
François Jacob – Biologiste et Prix Nobel – « Le jeu des possibles » – 1981
Que ceux qui continueraient à penser que notre espèce est unique et l’aboutissement de la création jettent également un oeil sur le diagramme suivant dessinant l’évolution des hominidés. Nous n’étions pas seuls ! D’autres espèces d’hominidés du genre homo sont apparues concurremment au cours de la préhistoire, et si toutes ont aujourd’hui disparu, la plupart se sont maintenues beaucoup plus longuement que l’homo-sapiens qui pourrait donc disparaitre également au bout du même laps de temps.

Nous ne pouvons donc aucunement prétendre être l’aboutissement d’un dessein (qui par ailleurs dans notre paradigme n’existe pas). Notre suprématie actuelle est toute récente – deux millénaires tout au plus – l’épaisseur d’un trait de crayon par rapport aux 200 000 /300 000 ans de notre histoire. Elle peut devenir la cause même de notre disparition. Notre espèce peut s’éteindre si les modifications de notre environnement dépassent nos capacités d’adaptation et de survie ou si apparait quelque redoutable virus. Nous laisserions alors la place à d’autres espèces animales (sans doute moins complexes mais plus adaptables).
8. La conscience est un mécanisme physiologique
Le mot « conscience » a pu recouvrir tellement de sens – moral, spirituel, théologique, … – appartenant à des paradigmes différents, qu’il nous faut vite rappeler le parti-pris matérialiste de notre paradigme athée. Ce qui aura pour effet de revenir à la définition de la conscience comme faculté de percevoir son corps et son environnement et de s’imaginer dans son environnement physique, social, spatial, temporel. Perception et imagination donc.
L’objectif de tout organisme vivant, depuis les êtres unicellulaires les plus simples jusqu’aux hominidés, est d’assurer leur homéostasie c’est-à-dire la régulation harmonieuse de leurs paramètres internes avec pour finalité la survie. L’apparition, dans l’évolution des espèces, d’un système nerveux, puis d’un cerveau, permet d’étendre ces capacités de régulation à des situations extérieures plus complexes (chasser pour se nourrir, s’abriter du froid, collaborer avec ses semblables…)
La conscience est ce mécanisme biologique, présent à des degrés divers chez les espèces vivantes munies d’un cerveau et participant à la régulation, consciente et non plus seulement automatique, de l’homéostasie. La conscience des humains est certes un peu plus élaborée que celle des autres espèces animales : elle leur permet, outre la conscience physique de leur corps et la conscience de leur situation spatiale et temporelle, celle de leur vécu et de leur identité physique et sociale, la possibilité de se projeter des images, de s’imaginer dans des situations dans lesquelles ils ne sont pas, d’anticiper leur futur…
Neuroscientifiques et cogniticiens travaillent aujourd’hui à comprendre cette mécanique cérébrale très élaborée chez l’humain mais très ancienne dans l’évolution des espèces, et dont l’activité est observable par les moyens d’imagerie cérébrale.
Le but de la conscience, si on peut parler de but, est de maintenir la vie le mieux possible, et certainement, chez les humains, accompagnée du bien-être que nous cherchons activement. Tous les êtres vivants ont donc des mécanismes de régulation qui mènent à ce but, qui était déjà prévu au tout début de notre organisme. Bien avant l’étape du cortex, récente, qui confère une conscience très complexe, et bien avant l’étape du tronc cérébral, plus ancienne et plus grossière, il existe en effet une autre étape, qui a tous les principes de la conscience, mais qui précède même le système nerveux. On la trouve chez des organismes unicellulaires comme les paramécies, et qui vise déjà à réguler la vie. Le début de la conscience est le ressenti d’un état de l’organisme.
– Antonio Damasio – in Sciences Humaines, mars 2011
Cette conscience disparaît donc avec la mort de l’individu et la destruction de ses organes. Point d’âme ou d’esprit rémanent. Notre futur à chacun est le néant.
9. Les morales sont des constructions sociales
Hormis les sensations homéostatiques de plaisir et de douleur de chaque individu, humain ou animal, le Bien et le Mal n’existent dans aucun livre de la Nature.
L’impératif de tout organisme vivant est de maintenir son existence en faisant appel aux ressources nécessaires (ce que les scientifiques appellent autopoïèse et que Spinoza a qualifié de conatus). Il n’y a pas de Bien ni de Mal mais du bon et du mauvais pour l’organisme à partir desquels celui-ci construira du sens pour mieux profiter de ce que son environnement peut lui offrir. L’organisme en question peut être la société elle-même et le sens produit s’appelle alors la Morale. Elle n’a qu’un but utilitaire, contingent et n’est pas un absolu.
Ce qu’un oeil clinique se promenant sur l’Histoire des civilisations voit, c’est que les morales collectives ayant constitué le ciment des sociétés humaines jusqu’à nos jours, sont des constructions sociales contingentes au hasard des petits et grands événements, des variations de situations locales, des rencontres fortuites, des influences extérieures, etc.
Et malgré tout, nos morales sont si intimement et émotionnellement ancrées en chacun, que nous les vivons comme des absolus universels et éternels dont les autres peuples feraient bien de s’inspirer ! (voir l’article « Procrastination » pour mettre la distance de l’analyse à nos croyances).
Les morales sont donc déterminantes dans la marche des sociétés. Mais l’athée ne trouvera aucunement la morale guidant ses pas dans quelque livre sacré. Il aura donc déterminé son comportement par :
- ses tendances empathiques naturelles, communes à l’espèce,
- éventuellement, l’application de quelque morale laïque (par exemple l’humanisme) au hasard de ses origines culturelles,
- plus rationnellement, l’intelligence de ce qu’il convient de faire pour assurer sa place dans la société et le bon fonctionnement de celle-ci,
- toutes choses par ailleurs définies à minima par la Loi.
Dans la vidéo suivante Yuval Noah Harari, l’auteur de « Sapiens – Une brève histoire de l’humanité », explique comment la faculté de l’Homo Sapiens de créer des mythes collectifs lui a donné sa puissance actuelle.
10. La Vérité est la Science
Commençons par faire la distinction entre vérité et réalité.
La Réalité, avec un « R » majuscule, c’est « ce sur quoi on se cogne« , selon le mot de Jacques Lacan. Un absolu existentialiste donc et qui ne peut être que vrai.
Je dis bien « LA Réalité » et non les différentes visions que chacun d’entre nous en avons. Et c’est là qu’intervient la vérité.
La vérité est par contre une construction humaine toute relative car attachée à une vision (paradigme) de la réalité : une proposition peut être considérée comme “vraie” ou “fausse” dans un système logique ou paradigme donné. Elle peut aussi n’avoir aucun sens dans un autre paradigme. Par exemple dire que le rapport de la circonférence d’un cercle au diamètre est égal à PI est vrai dans l’espace euclidien mais n’a pas de sens dans l’espace courbe de la Relativité einsteinienne où ce rapport peut prendre différentes valeurs. Ou pour prendre un exemple plus trivial : dire que les grenouilles sont comestibles est « vrai » pour un Français, « faux » pour un Anglais, et n’a pas de sens pour un Esquimau qui n’aurait jamais connu de grenouilles.
Evidemment nous voudrions tous nous référer à la « Vérité » avec un « V » majuscule, celle de la Réalité. mais cette dernière est en grande partie cachée à l’humain.
Et c’est l’objet de la Science que de justement chercher à dévoiler des pans cachés de la Réalité. C’est un processus progressif, spéculatif, sujet à vérifications, controverses, confirmations, infirmations, révisions, etc. Mais c’est cette connaissance scientifique qui, malgré ses défauts, s’approche le plus de la Réalité, car elle se cogne à elle !
Le paradigme scientifique reste donc LE paradigme de référence pour la détermination du « vrai » et du « faux ».
Hormis ce paradigme scientifique, tout paradigme, y compris le nôtre, s’appuie sur un postulat et n’est donc jamais une vérité démontrée. Mais pour autant il ne doit pas entrer en contradiction avec la Réalité et donc avec le paradigme scientifique, lequel en est le plus proche. C’est pourquoi nous avons inscrit ce paradigme athée à l’intérieur du paradigme scientifique.
Très belle argumentation du point de vue forme.. TROP !! , le fond est par contre déplorable, pures spéculations, que des hypothèses, rien de plus , 1, le hasard n’existe pas, 2 organisation spontanée :impossible !! , aucune réalité mathématiques ni physiques, 3 biologie de synthèse ?? Faux !! Il s’agit uniquement de cellules physico-chimiques, en aucun cas de cellules biologiques, de synthèse ou pas !! (biologiques ?? De bios, du grec ancien la vie, impossible de créer la vie pas plus que de ressusciter une personne décédée !), 4 La vie ne peut provenir que de la vie, en aucun cas de matière inerte, V Pasteur !! , 5 rien ne prouve que la concience est »produite »par le cerveau, V, EHC, EMI etc…6 Le tsunami cérébral de 30 secondes 2 min après l’arrêt cardiaque ne prouve RIEN, 7 je ne suis ni athée ni croyant, je sais, qu’il y a un être suprême insondable totalement hors de portée de nos connaissance ou de notre intelligence….. 8 Les athées qui ne croint en rien d’un coté et les croyants de l’autre qui croient tout et n’importe quoi !! Les deux extrêmes sont dans l’erreur… Bàv
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Le commentaire précédent n’a pas intégré la démarche pourtant expliquée dans les prémisses de l’article : on part du postulat de la non existence de Dieu et on en déduit une dizaine (pour faire un décalogue) de conséquences liées à ce postulat, en vérifiant au passage que ces conséquences ne sont pas contredites par la Science contemporaine.
Ensuite le commentaire fait lui-même un certain nombre d’assertions personnelles et non vérifiées :
1 – « Le hasard n’existe pas… » Faux. Cf. Physique quantique, Théorie de l’évolution biologique, Théorie du chaos,… Perte d’information liée au 2ème principe de la thermodynamique, séparation des phénomènes liée au cône de lumière relativiste, etc.
2 – « Organisation spontanée impossible… » Faux. Cela s’appelle auto-organisation ou structures dissipatives. Et chacun peut en voir les effets sur différents phénomènes physiques simples comme la formation des tornades ou des cristaux de glace dans deux verres au congélateur prenant des directions aléatoires différentes et différentes à chaque fois.
3 – « Biologie de synthèse faux » – et 4 – « La vie ne peut provenir que de la vie et en aucun cas de la matière inerte… »
il n’y a pas de frontière entre l’inerte et le vivant. Et il n’y a pas non plus de définition absolue du vivant. Le projet Lyfe cherche une définition du vivant plus large pouvant s’appliquer à des mondes interstellaires très différents du notre. Mais toute définition, dont celle de la vie, est un artéfact.
Et les biologistes parviennent très facilement à créer des molécules organiques complexes . Il leur manque juste les millions d’années de l’évolution biologique pour voir l’une de leurs créations commencer à se reproduire à l’identique.
5 – « Rien ne prouve que la conscience est produite par le cerveau » -Vous expliquerez ça aux neuroscientifiques qui étudient la conscience et qui sont capables de lire des pensées conscientes (préalablement identifiées) chez leurs patients et même de générer des perceptions conscientes en excitant tel ou tel neurone identifié.
6 – ????
7 – 8 – C’est votre opinion.
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Non, pas une opinion, une expérience objective, et des postulats et preuves mathématiques indiscutables, proba, analyse combinatoire,etc.. parlons des athées, ils partent d’un à priori qu’ils définissent comme une certitude indiscutable, absolue et irréfutable,selon eux il n’y a pas d’être suprême, dans ce cas, impossible pour eux de trouver de solutions autres que celles qui puissent accréditer leurs hypothèses, du genre,nos, ancêtres étaient des protozoaires et des amibes, pire, des micro- organismes, le principes des athées partent donc d’un raisonnement inversé.. Parlons de logique, inférences immédiates.. 1 tout ce qui est rare est cher, vrai ! 2 une voiture de 1 cent est rare, vrai ! 3 donc une voiture de 1 cent est chère,la logique est-elle correcte ?? , oui !! Forme exacte, cependant le fond est FAUX ! Raisonnement analogue des athées.. , un peu de probabilités et de biologie moléculaire, les probabilités pour que les briques de la vie puissent constituer, une être humain complet par « hasard?? » , reviendrait à gagner à l’ Euro Millions, avec une seule combinaison de 2,5 € , 2 fois par semaine (1 chance sur 140 millions approximativement par tirage )et ce pendant 375 années de suite !!! Donc en moyenne sur 15 générations, gains approximatifs, mille milliards d’Euros (rien que ça !!) les athées m’ont répondu, la probabilité existe !! , je réponds seulement cette fois !! Non, strictement impossible !! probabilité nulle, zéro pointé, même pas la côte de présence ! !! même 140 millions de personnes jouant toutes les combinaisons possibles depuis le début du big bang 13,8 milliards d’années, fin de notre univers plus de 22 miliards d’années,donc plus de 36 miliards d’années, cette éventualité de gain en 375 années de suite, n’arrivera jamais pour une durée si brêve !! ce temps est tellement relativement court, qu’en rapport avec les probabilités précitées, cela correspondrait à un temps « presque » infiniment plus court que l’intervalle de Planck, ère de Planck, 10 exp-43 sec, et même si un être omnicient pouvait « fabriquer » cette cellule physico-chimique, la vie n’ apparaîtrait pas pour autant, il faudrait, une faculté extraordinaire supplémentaire telle une omnipotence (relative).. La vie est un don mystérieux, des supers experts en biologie cellulaire et moléculaire et en génétique moléculaire ont dejà essayé à maintes reprises de « créer » je dirais plutôt de concevoir une cellule « vivante ? » je ne vais pas détailler la constitution d’une cellule ici, donc toutes les briques de la vie, océan primitif etc.. , ils ont TOUT essayé, ils se sont ridiculement plantés et la cellule aussi, les interractions biochimiques d’une cellule sont tellement complexes et inexplicables, que cela relègue l’ordinateur le plus puissant à un boulier de la préhistoire, bref personne n’y comprend que dalle, nous n’y somme nulle part, pas plus que sur la connaissance du cerveau, scanners cérébraux, expériences ou pas, principes d’incertitudes ou pas, j’ai étudié toute ces théories, toutefois très intéressantes, cependant Darwin s’est fourvoyé à 90 %(nonante), forcément aucune connaissance en génétique, oui les plus, forts survivent, c’est tout !! Louis Pasteur lui, avait compris,Mesdames, Messieurs les athées, la conscience est transcendante au cerveau et non inhérente à celui-ci, le cerveau siège de la mémoire et de l’intelligence, oui.! Plasticité cérébrale, oui !! la conscience de soi et réflexive, non !! Mesdames Messieurs pour conclure, depuis toujours je suis sujet à des EHC, dont une expérience extraordinaire en état d’hyper conscience, le cerveau a donc son back up « ailleurs », rapports d’infos vérifiables et vérifiés ailleurs, cerise sur le gâteau une EMI qui confirme la thèse, il y a bien un être suprême, j’en ai fait l’expérience objective, aucun rapport avec les 3 grandes religions monothéistes, cependant, un être omniscient avec une ommnipotence relative et insondable, encore plus difficile à vous expliciter, que d’essayer de faire comprendre à un aveugle de naissance la différence entre deux couleurs, j’ignore comment la faune, la flore et l’être humain sont apparus, pourtant, tout est là !!! Des millions de personnes dans le monde ont vécu des EHC et des EMI, dans certains cas, hypothermie en milieu médical, 4 degrés centigrades, cerveau mort cliniquement pendant 45 minutes (cependant aucun dégât irréversible cérébral), electro encéphalogramme plat, scanner montrant un cerveau « Mort », pourtant la personne était consciente ailleurs, rapports d’infos extraordinaires, toutes ces « victimes « de tous bords ont changé de comportement, plus la moindre peur de la Mort, plus aucun paradoxe sur la finitude, enfin les théories avancées par les savants athées les relèguent par rapport à un être omniscient, à une amibe ou un protozoaire, ou même des bactéries élémentaires si chers à leurs convictions comme étant nos ancêtres, vos ancêtres ? Je l’ignore, les miens, certainement pas, rassurez vous, je ne crois ni à Adam, ni Eve,ni Abraham ni Noé, ni Moïse, ni en un Dieu cruel,pervers narcissique despotique, jaloux et vengeur,ayant un besoin démesuré pour l’adulation, ni un enfer de feu de 180 000 degrés ni un paradis avec des vierges perpétuellement pucelles, pendant que je me gaverai à longueur de journée de victuailles succulentes et pendant que ceux nous aimons subissent les pires sévices infinis et éternellement dans un enfer créé par un Dieu pychopathe, sociopathe, d’une cruauté sans nom, impersonnel et immoral, non Mesdames, Messieurs, je ne crois rien, » je sais ! » !!Cependant, pas tout, très loin de là, il y a cependant en toute logique une justice divine !! Meilleures salutations, bien cordialement, Patrice B !
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